Interview Eva de Kerlan

Nouvelle interview !!

LoB: Peux-tu te présenter brièvement ?

Eva: Bonjour, Eva, maman, auteure, rêveuse, passionnée… j’écris depuis je ne sais plus quand (depuis toujours ?) et je suis auteure publiée depuis plus ou moins 5 années maintenant.

LoB: Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ?

Eva: Je me pose souvent cette question. Je me dis souvent que c’est sans doute la solitude, la recherche de ce livre qu’on rêve de lire et qu’on n’a jamais trouvé en librairie. Il y a aussi l’envie de découvrir, de construire ces mondes rien qu’à soi, de s’immerger dans autre chose que le quotidien. Un mélange de tout ça je pense.

LoB: Tu écris à la fois de la romance et du fantastique. Qu’est-ce que tu préfères ?

Eva: Difficile de répondre à ta question, car en fait chaque genre me permet d’écrire sur des thèmes différents et j’y trouve du bon à chaque fois. La fantasy m’offre la possibilité de créer un univers en entier, sans aucune limite d’aucune sorte. La romance, elle me permet d’explorer les sentiments, les situations, la dualité de l’être humain. Donc je dirais que c’est fonction de ce que j’ai envie de créer. Ma préférence ira à la fantasy pour le côté imaginatif ; et à la romance pour le côté émotionnel. Après, l’envie de tout mélanger me démange…. Ça pourrait être drôle de créer un roman de ce type.

LoB: Quels sont tes processus d’écriture ? te faut-il une ambiance particulière, un moment de la journée particulier, etc ?

Eva: Idéalement, mon processus d’écriture c’est décrire de nuit. Peu conciliable avec une vie de famille et quand on fait de l’écriture son métier, j’ai donc dû m’adapter. Je m’oblige donc à écrire même de jour, du moment que je suis au calme et, si possible, dans mon bureau. Par contre la case « cahier » est systématique : impossible d’arriver à écrire un récit si je ne le pose pas d’abord sur papier. Viendra ensuite la phase de transcription ordi et de révision (stylo rouge).

LoB: As-tu un livre/une saga qui a une place plus chère dans ton cœur, qui est plus particulière ?

Eva: Oui. Il y en a trois en fait.
La saga « Ephémères », parce que c’est un texte que j’ai travaillé pendant plus de 5 années et que j’ai conçu dans son ensemble. J’ai passé presque un an à concevoir l’univers de cette saga, du planisphère aux peuples et au langage, j’ai même inventé une mythologie et des croyances propres à ce monde. Je le voulais complet, pour que les personnages que j’y ferais évoluer soient imprégnés du monde qu’ils habitent. Et quelque part, Ephémères représente à mes yeux un endroit où j’aimerais vivre, un endroit où je me sentirais bien.
Le second, c’est Love me, Lou. C’est assez étrange pour moi de la citer car le sombre et la violence, ça ne me ressemble pas. Mais Lou a été un tel défi me concernant, que je suis fière d’avoir écrit ce roman, d’en être arrivée jusqu’au bout.
Quant au dernier, c’est celui que je publie actuellement sur fyctia : Emilyn Carlisle. Ça faisait longtemps que je voulais parler de ce que j’aime, des études que j’avais faites, de mes passions pour l’histoire, l’archéologie. Je suis heureuse d’avoir trouvé comment intégrer ça dans une romance, de l’avoir placé sans alourdir mon texte et d’en avoir fait quelque chose qui surprend, qui intrigue et qui plait. J’espère que je pourrais le publier prochainement.
Après, chaque texte m’a touchée d’une manière ou d’une autre. mais ces trois-là ont des spécificités qui font qu’ils se démarquent à mes yeux.

LoB: Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans le processus d’écriture ? trouver l’inspiration ? commencer le roman ? finir l’histoire ?

Eva: Je dirais : trouver le temps ;-) l’inspiration, je n’en manque pas. Débuter un roman en général n’est pas trop compliqué, et une fois lancée, c’est rare que je ne le termine pas. Mais le temps me manque rapidement, tant j’ai de projets d’écriture à mener.

LoB: En parlant d’inspiration, comment la trouves-tu ? t’inspires-tu de la vie, des personnes que tu croises, des livres que tu lis, des films que tu vois ou bien de tes rêves ?

Eva: L’inspiration me vient de tout et de rien. Ça peut être une phrase, une photo, une situation, un article de presse, une idée, une mélodie…. Ou comme pour la dystopie que je termine : un rêve parfait qui m’a fait me lever et filer ensuite directement sur mes cahiers mettre tout ça par écrit.

LoB: J’ai eu la chance de te croiser au FNR, fais-tu beaucoup de salons ?

Eva: J’essaye, oui. 2019 a été une année où j’ai beaucoup bougé pour être sur de nombreux salons. Pour 2020, je pense me calmer un petit peu, car c’est un investissement à plus d’un titre et je veux rester présente pour ma famille. Mais je serais au moins à Livre Paris en mars, et sur d’autres durant l’année. Je l’indiquerai au fur et à mesure.

LoB: Qu’est-ce que tu aimes le plus dans un salon ?

Eva: Les rencontres avec les lecteurs. C’est un moment magique pour eux comme pour moi je crois. J’aime les entendre parler de leurs lectures, avoir leur ressenti sur mes textes, j’aime pouvoir leur parler de ma passion et de mes romans, de mes projets et qu’ils m’évoquent les leur aussi. C’est un réel moment d’échange.

LoB: Et pour finir, quel livre conseilles-tu à un lecteur qui veut découvrir ta plume ?

Eva: Mmmm ça dépend du lecteur. S’il aime l’imaginaire et une immersion totale dans un univers dépaysant, je lui suggérerai Ephémères (la trilogie, car c’est une seule et même histoire en trois tomes).
S’il aime le romantisme, soit Another Me, soit Matt peut-être.
Et s’il veut un roman qui prend aux tripes, je lui mettrai Love Me Lou entre les mains.